• COUP  DE  FOUDRE

     

     

     

     

    COUP  DE  FOUDRE

     

     

     

     

     

     

    Du coin de l'oeil je te regardais

     

    Pour ne pas me faire remarquer

     

    Mais quand je t'ai vu

     

    Tout de suite j'ai su

     

    Quand tu t'es approché

     

    Mon coeur s'est mis à bouillonner

     

    Mes paupières à palpiter

     

    Ma bouche à trembloter

     

    Ton parfum je sentais

     

    De plus en plus fort, tout près

     

    Cela voulait bien dire que tu étais tout près

     

    Soudain dans tes bras je me suis retrouvée

     

    Tout contre toi, serrée

     

    Nos lêvres se sont accouplées

     

    En un doux  et tendre baiser passionné

     

    Il me semblait que le sol sous moi se dérobait

     

    Et que des éclairs fusaient de tout côtés

     

    "Coup de foudre" ! le sens tout à coup je comprenais

     

    Je savais que désormais

     

    Tu serais pour toujours à mes côtés

     

    Car tu m'étais destiné

     

    J'en étais persuadé 

     

     

     

     

     

     

     

     

    COUP  DE  FOUDRE


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          HIVER

     

     

     

     

     

     

     

    Songes-tu parfois, bien-aimée,

    Assise près du foyer clair,

    Lorsque sous la porte fermée

    Gémit la bise de l’hiver

     

     

    Qu’après cette automne clémente,

    Les oiseaux, cher peuple étourdi,

    Trop tard, par un jour de tourmente,

    Ont pris leur vol vers le Midi ;

     

     

    Que leurs ailes, blanches de givre,

    Sont lasses d’avoir voyagé ;

    Que sur le long chemin à suivre

    Il a neigé, neigé, neigé ;

     

     

     

    Et que, perdus dans la rafale,

    Ils sont là, transis et sans voix,

    Eux dont la chanson triomphale

    Charmait nos courses dans les bois ?

     

     

    Hélas ! comme il faut qu’il en meure

    De ces émigrés grelottants !

    Y songes-tu ? Moi, je les pleure,

    Nos chanteurs du dernier printemps.

     

     

    Tu parles, ce soir où tu m’aimes,

    Des oiseaux du prochain Avril ;

    Mais ce ne seront plus les mêmes,

    Et ton amour attendra-t-il ?

     

     

     

     

     

     

     

     


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